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27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 20:19

Caracas, 27 avril 2011.

 

 

Les chanceliers et les hauts fonctionnaires de la région qui se sont donné rendez-vous à Caracas, ont franchi un pas fondamental en approuvant les procédures et les actions en vue de la fondation historique de la Communauté des États Latino-Américains et des Caraïbes (Celac) en juillet prochain.

Lors de la réunion qui a eu lieu ce mardi au Vénézuéla, des délégués de 30 pays ont approuvé un brouillon qui propose la structure, les mécanismes de prise de décisions, des convocations et des sessions, et la définition de la présidence temporaire du bloc intégrationniste authentiquement régional, qui n’inclura pas les Etats-Unis ni le Canada.

Cette réunion regroupe les représentants et délégations de Antigua y Barbuda, d’Argentine, des Bahamas, de Barbados, du Belize, de la Bolivie, du Brésil, du Chili, de Colombie, du Costa Rica, de Cuba, de la Dominique, d’Equateur, du Salvador, de Grenade, du Guatemala, du Guyana, de Haïti, du Honduras, ainsi que de Jamaïque, du Nicaragua, du Mexique, du Panama, du Paraguay, du Pérou, de la République Dominicaine, de San Cristobal et Nieves, de San Vicente y des Grenadines, de Santa Lucia, du Surinam, de Trinidad et Tobago, de l’Uruguay et du Venezuela.

Ces pays se sont donné un délai de 30 jours pour analyser et consulter une déclaration en défense de la démocratie et de l’ordre constitutionnel des nations membres.

L’initiative vise à protéger l’Amérique Latine des coups d’état et des déstabilisations comme celles qui se sont produites ces dernières années contre les gouvernements légitimes de Bolivie, de l’Equateur, du Honduras et du Vénézuéla.

Pour le président du pays qui accueille la réunion, Hugo Chavez, la CELAC et ses instruments, parmi eux la clause démocratique, représentent l’opportunité de convertir la zone en région de paix et d’unité.

"Nous devons nous renforcer comme territoire de paix et d’intégration, sans guerres, sans coups d’état, sans violence ; pour pouvoir, d’ici, contribuer à l’équilibre de la planète" a-t-il expliqué en inaugurant la réunion à l’hôtel Melia Caracas.

Pendant la rencontre les chanceliers et fonctionnaires ont fixé le calendrier à suivre dans les prochaines semaines pour garantir le succès du sommet de la fondation de la CELAC prévu les 5 et 6 juillet à Caracas, dates qui marquent également le bicentenaire de la déclaration d’indépendance du Vénézuéla.

Comme l’a indiqué le chancelier Nicolas Maduro, Caracas sera le siège d’échanges ministériels sur le changement climatique (28 et 29 avril), l’énergie (12 et 13 mai), l’économie, les finances et le commerce (18 et 19 mai).

Ces rencontres complémenteront les résultats de cette première réunion, et donneront naissance au document politique sur la doctrine et les principes du bloc naissant, a-t-il expliqué à Prensa Latina. Le 2 juin les pays engagés dans ce projet d’union régionale réexamineront tout le chemin parcouru et les textes élaborés, avant leur finalisation au sommet par les présidents, en juin prochain.

La réunion a également permis de discuter de la situation au Honduras, où un coup d’État a brisé en juin 2009 l’ordre constitutionnel dans ce pays centraméricain. Les représentants des divers pays ont appuyé les démarches du Vénézuéla et de la Colombie en vue de permettre un rapprochement national qui restaure la démocratie, permette le retour du président Zelaya – victime du coup d’état et exilé depuis, et réintègre le Honduras dans la communauté internationale.

Ils se sont également donné un délai de 24 heures pour examiner le cas de la Libye où les bombardements systématiques des Etats-Unis et des alliés européens compliquent les perspectives politique, sociale et économique du pays nord-africain.

En ce sens le chancelier vénézuélien a manifesté l’espoir d’impulser depuis l’Amérique Latine et les Caraïbes une issue pacifique à la crise. « Nous nous sommes donnés 24 heures pour élaborer une résolution en ce sens, plusieurs gouvernements partagent l’objectif de mettre fin à cette guerre imposée et à rétablir la paix, pour mettre fin à la barbarie contre le peuple Libyen », a-t-il précisé.

Source : Par Waldo Mendiluza, Prensa Latina.

Traduction : Thierry Deronne

 

 

 

 

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 20:05
déclare le président de l’Uruguay.
Asie, Afrique, Amérique Latine dénoncent l’intervention militaire en Libye. Les verts et les socialistes européens la « saluent », et regrettent son caractère « tardif ».
dimanche 20 mars 2011

Cochabamba, Bolivie. En inaugurant ce 19 mars la IIIème Réunion du Conseil Ministériel de l’ALBA, (Venezuela, Bolivie, Equateur, Nicaragua, Cuba, Antigua et Barbuda, Dominique, San Vicente et Granadina), le président Evo Morales a exprimé sa joie de recevoir dans cette ville du centre de la Bolivie un groupe de techniciens qui travaillent pour les peuples, pour les gouvernements" et a défendu le modèle de l’Alliance Bolivarienne des Peuples de Notre Amérique - Traité de Commerce des Peuples (ALBA-TCP) dans le processus de changement mondial, tout en énumérant ses premières réussites en matière de justice sociale, santé gratuite pour les pauvres, alphabétisation, etc....

Il a également déclaré au nom de le la Bolivie et de l’ALBA : "Nous rejetons toute intervention militaire en Libye parce qu’elle va provoquer plus de morts. Ce n’est pas la solution. Nous n’avons pas un Conseil de Sécurité mais un Conseil d’Insécurité car cela signifie plus de pertes de vies humaines et aucune sécurité pour les habitants ».

Ce samedi le chancelier argentin Héctor Timerman a mis en cause le fait que ces attaques contre le territoire libyen menés par les états-unis, la France et le Royaume-Uni, n’aient pas fait l’objet d’un large débat au Conseil de Sécurité ou à l’Assemblée Générale des Nations Unies.

Le président de l’Uruguay a qualifié de "lamentable" l’attaque des forces de l’OTAN contre la Libye. « Le remède est pire que la maladie », a déclaré le mandataire, « Sauver des vies à coup de bombes est un contresens inexplicable. C’est à en pleurer. »

Le chef de la Ligue arabe Amr Moussa a critiqué dimanche les bombardements de la France, des anglais et des nord-américains sur la Libye, estimant qu’ils s’écartent "du but qui est d’imposer une zone d’exclusion aérienne. Ce qui s’est passé en Libye diffère du but qui est d’imposer une zone d’exclusion aérienne, et ce que nous voulons c’est la protection des civils et pas le bombardement d’autres civils".

L’Union Africaine, tout comme le Vietnam ou l’Inde, a également dénoncé cette violation de la souveraineté en rappelant que la « communauté internationale » (c’est-à-dire, comme dit Chomsky les USA et les pays qui sont d’accord avec eux) avait rejeté son offre d’envoyer une délégation de paix en Libye. De la même manière a été occulté le plan de paix vénézuélien qui prévoyait notamment d’envoyer en Libye une mission de médiateurs de pays latinos et arabes, et de la Ligue Arabe, mission chargée de négocier les voies permettant de trouver une sortie de crise afin d’empêcher toute intervention militaire, notamment étrangère. On aurait pu préserver des vies en discutant ce plan, en l’infléchissant éventuellement, en le modulant ; on aurait choisi la voie de la discussion, et peut- être de la conciliation. Même la France, qui vient de passer sous commandement militaire nord-américain, a refusé ce recours et la résolution de la GUE (Gauche Unie européenne au parlement européen, groupe en général progressiste) ne fait aucune mention de ces deux initiatives de paix.

Il est intéressant de comparer l’unité de jugement de gouvernements du sud, même de signe différent, en opposition à la position en faveur de cette intervention de la part de partis verts ou socialistes européens. C’est ce que Jean Bricmont appelle "l’impérialisme humanitaire" ( http://www.larevolucionvive.org.ve/...).

Nous reproduisons en fin d’article , car il est exemplaire, le communiqué d’Ecolo Belgique qui justifie la violation de la souveraineté d’un pays. L’ironie fait que les bombardements de civils attribués à Kadhafi et largement médiatisés pour justifier l’entrée en guerre avaient été rapidement mis en doute par des experts de l’armée russe et du Pentagone. En revanche les bombardements de l’armée française ont, en quelques heures seulement, déjà fait 48 morts à Tripoli. Tout se passe comme si la gauche et la droite avaient été unifiées par la « dictature médiatique », et malgré quelques bémols, avaient intégré l’idée d’une intervention militaire, non seulement « pour le pétrole » mais aussi pour reprendre pied dans la région et mieux contrôler le cours des révoltes arabes.

Ce n’est pas au nom des droits de l’homme que cette « gauche » dénonce la "répression barbare contre une population". On voit bien qu’un parti comme Ecolo ne demande pas une intervention pour protéger les civils du Bahrein, du Yemen ou d’ailleurs. Comme le rappelait il y a quelques jours Noam Chomsky à Bruxelles, le sort de ces civils intéresse beaucoup moins le département d’Etat, ou les médias occidentaux, donc pourquoi faudrait-il qu’Ecolo demande à l’ONU ou à l’OTAN de protéger ces populations contre la répression brutale, les assassinats, les arrestations massives et la torture ?

Le président afghan demandait dimanche l’arrêt des opérations de l’OTAN pour faire cesser les interminables atrocités de nos forces armées contre les civils, bien plus graves et plus nombreuses que la répression qu’a menée Kadhafi. On cherchera vainement la moindre action concrète d’appui de cette « gauche » à la demande pressante et répétée du gouvernement afghan. Dans son communiqué Ecolo ne dit pas un mot sur l’évidente manipulation médiatique destinée à provoquer cette rage typique des derniers jours, qui précède les « bonnes raclées que la brute mérite ».

Déjà l’écologiste allemand Fischer - alors chancelier - avait convaincu les Verts de voter l’engagement allemand pour bombarder la Yougoslavie en 1999, ainsi que l’envoi de troupes au Kosovo. Il avait déclaré à ce sujet : « pour la première fois en ce siècle, nous sommes du bon côté ». On se rappelle les incantations de Raymonde Dury, une socialiste belge qui dans une tribune du Soir, soutenait l’invasion militaire de l’Irak tout en promettant qu’une fois Saddam Hussein éliminé, la gauche européenne en ferait beaucoup plus pour soutenir les palestiniens. L’invasion fit 800.000 morts parmi « la population à protéger » et remit au goût du jour les prisons secrètes, les vols clandestins et la torture à l’échelon mondial. Quant aux palestiniens...

Cette fois, en 2011, les verts et socialistes français, belges, etc.. ne promettent plus rien en échange de l’attaque militaire de la Libye. Ils ont simplement exprimé leur "impatience" face aux lourdeurs de la machine militaire, incapable de se mettre assez vite en mouvement. Comme d’habitude ce n’est que lorsque le son des canons et que les grosses caisses de la propagande de guerre se tairont, qu’on pourra mesurer l’étendue de la manipulation avant et pendant cette intervention militaire.

L’important est de tirer les leçons politiques de ces positions qui ont aidé à faire de la Libye « le fait central » et à élaborer les arguments « humanistes » préalables à son invasion, en écartant les dissonances, résistances, témoignages qui n’entraient pas dans la vision dominante.

L’avantage, s’il y en a un dans cette affaire, c’est qu’elle aidera les peuples du Sud à se défaire de quelques illusions sur ce qui ose encore s’appeler une « gauche » en Europe.

« 18 mars 2011 | Ecolo salue la décision du conseil de sécurité de l’ONU et soutiendra une participation balisée de la Belgique aux efforts entrepris contre la répression barbare du colonel Kadhafi.

Le conseil de sécurité de l’ONU vient enfin d’autoriser les Etats membres à prendre toutes les mesures nécessaires, à l’exception d’une occupation terrestre, pour protéger le peuple libyen de la répression lourde du colonel Kadhafi.

Pour les écologistes, cette résolution doit se concrétiser immédiatement. Une coalition de force internationale devrait voir le jour dans les prochaines heures. Les écologistes soutiendront au parlement fédéral une participation de la Belgique à une intervention internationale telle que balisée par la résolution de l’ONU. Notre pays, qui a reconnu le Conseil National de Transition (CNT) comme un interlocuteur officiel, a une responsabilité morale à l’égard du peuple libyen.

Cette résolution de l’ONU est d’autant plus légitime qu’elle répond aux vœux du CNT. Le 9 mars dernier, les informations disponibles sur les massacres en cours et les appels à l’aide lancés par les opposants libyens avaient incité ECOLO à demander la reconnaissance du CNT institué le 5 mars. À sa demande, ECOLO avait relayé les appels en faveur d’une intervention militaire ciblée, balisée, efficace, limitée dans le temps et négociée avec la nouvelle République libyenne, ainsi qu’une sécurisation des quelques ports « libérés » par les insurgés afin d’assurer une aide alimentaire, sanitaire et médicale vitale pour la population libyenne.

Ecolo espère également que le Conseil de Sécurité de l’ONU veillera au respect intégral de ses propres résolutions, contrairement à ce qu’il s’est passé jusqu’à aujourd’hui. En effet, la capture par les insurgés, ce mardi 15 mars, d’un navire battant pavillon grec et transportant 23.000 tonnes de pétrole acheté à la Libye fait craindre que l’embargo sur les armes décrété par le Conseil de Sécurité le 27 février ne fasse l’objet d’aucune surveillance. Le gouvernement belge doit en outre prévenir tout acte d’intimidation ou de représailles qui pourrait être commis sur le territoire belge par les agents du régime de Kadhafi à l’encontre des membres exilés du CNT et à l’encontre des citoyens belges d’origine libyenne ou des citoyens libyens présents sur son territoire. »

LRV, avec Telesur, Prensa Latina, AVN
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10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 21:10
L’Equateur, la Bolivie et les autres pays de l’ALBA protestent contre la manipulation médiatique sur la Lybie et réaffirment leur appui
à l’initiative de paix du Venezuela.

samedi 5 mars 2011

Lors de la réunion de l’ALBA à Caracas, en présence notamment de la Bolivie, de l’Equateur, de Cuba, du Nicaragua et du Venezuela, ont été prises diverses décisions notamment pour venir en aide à Haïti et à la Bolivie frappée par de nouvelles inondations.

Le Ministre des Affaires Etrangères de Bolivie, David Choquehuanca, a par ailleurs appuyé la création d’une Commission Internationale Humanitaire pour la Paix en Lybie, proposée par le Venezuela et a exprimé son refus absolu de toute intervention militaire et politique contre le peuple libyen.

Nous saluons l’initiative du président du Venezuela, Hugo Chávez, et nous sommes d’accord pour réaliser tous les efforts internationaux possibles pour restaurer la paix dans tout le territoire du peuple frère libyen”, a déclaré Choquehuanca lors de la réunion à Caracas.

Il a demandé en ce sens au ministre des affaires étrangères vénézuélien qu’une position soir prise au terme de la réunion afin « de ne pas rester silencieux ».

Quant au Ministre des Affaires Etrangères de l’Equateur Ricardo Patino, il a vivement déploré « qu’on profite de ces circonstances pour préparer une invasion de puissances étrangères. On veut, on cherche à créer tout un contexte médiatique sur base d’informations qui ne peuvent vérifiées encore pour justifier l’invasion avec dans certains cas l’objectif clair de s’approprier ses ressources énergétiques » a-t-il dénoncé.

Récemment les Etats-Unis ou l’agence Russia Today ont admis manquer d’éléments pour confirmer les « bombardements de populations civiles » qui avaient fait les titres des grands médias.

Nous croyons que l’important est que des missions de dialogue, de paix puissent rencontrer le peuple et le gouvernement libyens, dans le respect de sa souveraineté pour favoriser la sortie du conflit et des violences, et en ce sens nous appuyons aussi la médiation proposée par le président Chavez ».

Celui-ci a suggéré une médiation de l’ex-président des États-Unis Jimmy Carter, "connu pour sa capacité et sa bonne volonté" dans le cadre de cette démarche.

L’Espagne a salué l’initiative de paix proposée par le Venezuela. La France de Sarkozy a rejeté l’initiative, tandis que le chancelier belge Louis Michel a appuyé une initiative militaire.

Ce 5 mars l’écrivain Eduardo Galeano a dénoncé l’“appel à la paix” réalisé par les membres permanents du Conseil de Sécurité car « ces pays qui gouvernent le monde, non seulement sont partie prenante de guerres mais sont les principaux producteurs d’armes ”.

SOURCE : TELESUR

 

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 21:11

Les femmes ont réalisé des blocages de route et des manifestations au Chiapas


Lors du soulèvement zapatiste en 1994, le droit de la femme fut l’une des priorités pour les peuples originaires du Chiapas, une constitution sur le droit de la femme avait même été publiée. 17 ans après ce soulèvement et la construction de l’autonomie de ces dignes peuples, dans tous le Chiapas les femmes ont fait entendre leur voix

Des milliers de femmes et d’hommes de différentes organisations et de groupes ont marché dans différentes municipalités du chiapas et ont realisé des blocages de routes mardi 8 mars pour commémorer la journée internationale de la femme


Les principales revendications étaient la fin des violences contre les femmes, les feminicides, la criminalisation des protestations, la fin de la présence militaire dans les communautés et la libération des prisonniers politiques Pres de 500 femmes de l organisation Société Civile Las Abejas, celle qui fut victime en 1997 du massacre de 45 hommes femmes et enfants, crime toujours resté impuni, se sont retrouvées a la sortie de la municipalité autonome zapatiste de Polho, devant le camp militaire de Majomut pour commémorer cette journée. Une forte tension s’y est faite ressentir lorsque les femmes ont tentée de forcer le passage pour entrer dans le camp afin de pouvoir réaliser leur prière, tandis que s’écoutait des revendications comme « Prisonniers Politiques... libertés !!! »


A San Cristobal de las Casas près de 400 personnes, parmi eux hommes et femmes de l’autre campagne ont marché dans les rues et ont réalisé un meeting face a la place de la cathédrale où ils ont également exigé que cessent la criminilisation de la protestation et la répression contre les adhérents d’Agua Azul et Mitziton, tout comme le Conseil Autonome de la Cote du Chiapas et le centre des droits de l’homme Digna Ochoa. Ces communautés ont été victimes récemment d’arrestations injustes et aveugles


P3080147.JPGLes manifestant-e-s ont scandés tout au long de leur marche "prisonniers politiques, libertes !!". " Ce 8 mars nous ne pouvons pas simplement répéter les slogans et les demandes de l’an passe, le pays entier est en train de vivre des heures critiques" a affirmé un document lu dans la place centrale signé par différentes organisations."Nous exigeons que cesse les agressions et la répression contre les compagnons de San Sebastian Bachajon" qui furent victime d une forte répression et de l’arrestation de 117 membres de leur communauté, alors que ceux-ci se trouvent proche du site ultra touristique des cascades de Agua Azul au début de ce mois

"Alors que les prisons sont remplies de lutteurs sociaux, de gens pauvres, qui ne peuvent payer la justice de ceux d’en haut et maintenant aussi de migrants centro-américain, le pays se meure dans une guerre civile contre le narcotraffic" ont ils manifestés.


D’autres manifestations d’autres organisations politiques ont également eut lieu dans la ville et dans plus de 15 municipalités du Chiapas, avec parfois la présence de plus de 4000 personnes.

Dans un communique de presse près de 20 organisations politiques ont également exigé la fin de la construction de barrages hydroélectriques et l’exploitation minière a ciel ouvert mais aussi la baisse des coûts de l’énergie électrique et du combustible


Une journée forte, qui eut ainsi une répercussion dans tout l’état où le droit de la femme est souvent bafouée mais régulièrement exigée par de nombreuses organisations.

 

Le grand Soir 25/03/2011

 


 

Organisation de la Société Civile Las Abejas Terre Sacrée Des Martyrs d’Acteal, Chiapas, Mexico, 8 mars 2011

A toutes les organisations Sociales et Politiques A tous les défenseurs des Droits de l’Homme A la presse nationale et Internationale Aux médias indépendants, A la Société Civile A l’Autre Campagne et, A l’opinion Publique,

Frères et Sœurs,

Celles et ceux qui sommes réunis dans ce centre cérémoniel des Martyrs d’Acteal. Nous savons que le 8 mars est un jour très important pour se rappeler qu’il doit exister un respect aux femmes. Femmes adultes, filles et jeunes. Nous savons que les femmes ont beaucoup souffert depuis de nombreuses années, par exemple a New York en 1857 un groupe de couturières ont occupé une fabrique de textiles où elles travaillaient pour exiger l égalité des salaires et des horaires justes, mais ils disent que le patron n’avait pas beaucoup aimé et avait ainsi mis le feu à la Fabrique, là moururent 146 couturières et d’autres restèrent blessées

Malgré tout, la souffrance n’est pas terminée c’est pour ça qu’en ce jour nous continuons de nous rappeler la lutte des femme pour changer leur vie. Ici au MP1040494.JPGexique le gouvernement n’a pas de respect pour les femmes mais pas seulement le gouvernement, aussi les hommes qui nous maltraitent et ne nous donnent pas la permission de marcher, de sortir de nos maisons pour aller aux réunions. C’est pour cela qu’en ce jour il est très important de penser aux droits de la femme.

Nous sommes sortis pour manifester pour que vous sachiez comment est la souffrance des femmes dans chaque village, car le gouvernement n’a pas le respect de l’écoute à la parole des femmes et hommes. Si le gouvernement voit qu’il y a des gens qui apprennent à se défendre, il le tue. De la même manière qu’il l’a fait en tuant à Digna Ochoa, une femme qui parlait de vérité, le gouvernement chercha un homme pour la tuer.

Cette souffrance s’est passée ici en 1997 quand ils ont tué beaucoup de femmes, qui offraient leurs maisons pour défendre la vie des déplacés qui fuyaient les paramilitaires. Et en priant dans l’ermitage elle furent tuées. C’est pour elles que nous crions. Parce qu’en ce jour nous nous rappelons toutes les femmes qui ont ete tuées et nous leurs demandons qu’elles nous donnent la force pour continuer notre chemin jusqu’à la justice, la liberté et pour qu’il n’y ait pas de mauvais traitements.

Nous voulons que le gouvernement ait du respect pour nos paroles et qu’il les comprennent, aujourd’hui nous demandons a tous les gouvernements des différents états et pays qu’il y ait un respect aux femmes. Nous ne voulons pas que se répète tant de souffrance comme dans les années passées.

Nous ne voulons pas que les soldats que commande le gouvernement soient ici dans nos communautés. Nous leur demandons qu’ils s’en aillent d’ici. Ils sont seulement venus nous maltraiter en nous humiliant sur les routes avec de mauvaise paroles, dans nos champs, dans nos montagnes sacrées. Ils sont venus nous déranger et à violer sexuellement beaucoup de femmes.

Maintenant il est temps d’ouvrir les yeux nous parlons avec la vérité et nous donnons notre parole pour vivre en liberté. Nous aimons la paix, prenons la force dans nos coeur pour construire un monde équilibré, harmonieux et de paix.

Depuis cette terre sacrée nous remercions leur exemple et envoyons notre salut à nos soeurs et compagnes en lutte au Mexique et dans le Monde. A nos soeurs zapatistes nous leur disons que nous marchons ensemble dans la construction d’une vie juste et digne, n’ayez pas peur, ne vous démotivez pas, continuez votre lutte pour défendre les peuples. Nous respectons beaucoup leur digne lutte. A la compagne Trini et à toutes les femmes d’Atenco nous leur envoyons un salut, nous reconnaissons leur valeur et lutte pour la liberté et la défense de leur terre. Soeurs de la Ciudad Juarez et de Chiahuahua qui ont souffert récemment l’assassinat de parents, nous leur demandons qu’ils aient la force pour continuer à lutter.

A toutes les femmes exemplaires qui sont en ce moment menacées, harcelées, surveillées pour défendre les droits et la vie d’autres personnes, n’ayez pas peur, continuez votre vie, vous n’êtes pas seules, les femmes de Las Abejas Acteal sont ici.

Pour terminer nous voulons envoyer un grand salut à toutes les femmes et hommes solidaires au mouvement de Las Abejas Acteal.

Vive les femmes du monde entier !

Vive les filles du monde entier !

Nous les femmes, donnons la vie, nous ne voulons pas de guerres

Attentivement

Les coordinatrices des femmes de la Société Civile Las AbejasZenaida Hernandez Gomez Antonia vazquez Perez Catarina Perez Ruiz Marcelina Perez Gomez

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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 21:08

Eva Golinger Le 18 février 2011 

 

Le gouvernement états-unien se prépare pour l’élection présidentielle vénézuélienne de 2012 en demandant des fonds pour soutenir les organisations anti-chavistes et pour aider à lancer un « candidat » qui se présentera contre Chávez. Les Républicains, quant à eux, demandent un « embargo » contre le Venezuela.

Le président Barack Obama a présenté au Congrès un budget de 3700 milliards pour 2012, le plus élevé de l’histoire des États-Unis. Il prévoit d’importantes baisses dans les programmes sociaux et dans les emplois publics fédéraux partout dans le pays, mais il prévoit une ligne budgétaire pour le financement des organisations anti-chavistes du Venezuela.  

Sur ces 3700 milliards, 670 milliards iront au Pentagone, dont le budget continue de croître, 75 milliards aux différents services d’intelligence et 55,7 milliards au département d’État et à l’Agence états-unienne pour le développement international (USAID).

Pour la première fois dans l’histoire récente, le Foreign Operation Budget, qui relève du département d’État, détaille ouvertement le financement des organisations anti-chavistes à hauteur de 5 millions de dollars. Les justifications du budget sont ainsi détaillées : « Ces fonds aideront à renforcer et soutenir la société civile vénézuélienne qui protégera l’espace démocratique et qui cherchera à servir les intérêts et les besoins du peuple vénézuélien. Ces financements renforceront les possibilités d’accès à une information objective pour les citoyens, faciliteront le débat pacifique sur des questions clés, apporteront un soutien aux institutions démocratiques et aux processus démocratiques, promouvront la participation citoyenne et encourageront les leaderships démocratiques. »  

Ce langage pourrait sembler « joli » pour justifier la dépense de millions de dollars du contribuable états-unien pour des organisations politiques dans un pays étranger. Mais ces financements ont été à l’origine de la subversion et de la déstabilisation du Venezuela subie ces huit dernières années par le gouvernement démocratique d’Hugo Chávez. Selon certains documents, aujourd’hui disponibles, rien qu’entre 2008 et 2011 le département d’État des États-Unis a envoyé plus de 40 millions de dollars à l’opposition vénézuélienne, ces fonds étant principalement destinés à la propagande, notamment à l’encontre du président Chávez lors des campagnes électorales.  

Les fonds demandés par Obama dans le budget 2012 pour les organisations anti-chavistes au Venezuela appartiennent à un budget du département d’État appelé Economic Support Fund [Fonds pour le soutien économique] (ESF), lequel, selon le porte-parole du département d’État Philip Crowley, sert à financer des ONG et différentes organisations dans « des pays stratégiques clés très importants » pour les États-Unis. En plus des financements de l’ESF pour l’opposition vénézuélienne, des millions de dollars pour les campagnes politiques, pour la propagande médiatique et d’autres activités déstabilisatrices en Amérique du Sud sont envoyés par le National Endowment for Democracy (NED), l’International Republican Institute (IRI), le National Democratic Institute (NDI) et plusieurs autres agences états-uniennes ou internationales qui soutiennent les organisations favorables aux États-Unis.

 

Financements illégaux  

Le département d’État états-unien fait connaître les financements de l’opposition vénézuélienne pour 2012 alors que l’Assemblée nationale vénézuélienne a voté une loi, en décembre 2010, qui interdit tout financement étranger pour les activités politiques. La Loi de défense de la souveraineté politique et pour l’autodétermination rend clairement illégal tout financement de campagne politique, de parti, d’organisation, y compris les ONG, qui s’implique dans la vie politique. Comment les États-Unis vont-ils faire exactement pour envoyer cet argent, alors qu’il s’agit d’une claire violation de la loi vénézuélienne ?
 

Ces dernières années le Foreign Operations Budget [budget pour les opérations extérieures] ne stipulait jamais clairement le financement d’organisations politiques vénézuéliennes. Depuis 2002 Washington a utilisé un département de l’USAID, l’Office for Transition Initiatives [Bureau pour les opérations de transition] (OTI), pour faire parvenir ses millions de dollars à ses partenaires vénézuéliens. Le bureau de l’OTI, qui fonctionnait de façon clandestine à Caracas et qui n’a donc jamais reçu d’autorisation du gouvernement vénézuélien pour s’installer dans le pays, a brutalement fermé ses portes fin 2010 pour poursuivre ses activités depuis Washington et Miami. Ce fut l’opération la plus longue de l’histoire de l’OTI.  

Il est clair que le financement et le soutien politique à l’opposition vénézuélienne représentent maintenant une priorité qui sera gérée directement par le département d’État. Les fonds demandés pour le budget du département d’État pour 2012 seront très probablement orientés vers des campagnes politiques, puisque au Venezuela cette année-là, décisive, se dérouleront des élections locales et l’élection présidentielle.  

Le département d’État demande par ailleurs 20 millions de dollars pour financer les organisations anticastristes, à Miami et ailleurs, pour fragiliser la Révolution cubaine.  

Est-ce que les contribuables états-uniens savent que leurs dollars durement gagnés vont financer des activités politiques dans d’autres pays au lieu d’être investis pour la création d’emplois, pour la santé et pour des programmes sociaux dans leur propre pays ?

 

L’embargo contre le Venezuela

Le chef du sous-comité des Affaires étrangères pour l’Hémisphère occidental de la Chambre des représentants, le républicain Connie Mack, a demandé au gouvernement Obama d’imposer un embargo économique contre le Venezuela, arguant de ses liens supposés avec des organisations terroristes.  

Connie Mack, un néo-conservateur représentant le sud de la Floride, a également demandé que les États-Unis incluent le Venezuela cette année dans la liste des « États qui sponsorisent le terrorisme », une demande qu’il a déjà formulée en vain ces trois dernières années.  

Lors d’un discours à la Conservative Political Action Conference [Conférence pour l’action politique conservatrice] (CPAC), Connie Mack a parlé du président élu du Venezuela comme d’un « voyoucrate » qui utilise des « armes », telles que « l’oppression, l’agression, le terrorisme et la drogue » pour « détruire la liberté et la démocratie en Amérique latine ». Connie Mack n’a pas présenté la moindre preuve pour étayer ses scandaleuses accusations. Le républicain de la Floride est allé jusqu’à déclarer que le président Hugo Chávez « est devenu le Ossama ben Laden et le Ahmadinejad de l’hémisphère occidental ».  

Ces dernières années, les secteurs droitiers à Washington ont lancé des appels de plus en plus osés à agresser directement le Venezuela et à intervenir dans ce pays. Leurs déclarations ont été accompagnées d’une augmentation des financements pour les organisations anti-chavistes afin de provoquer déstabilisation et désordre au Venezuela, tout en essayant, sur le plan international, d’« isoler » le gouvernement vénézuélien et de diaboliser le président Chávez.

Cependant le chef d’État vénézuélien conserve une popularité de 60% dans son pays et reste l’un des leaders les plus admirés dans le monde.

  

Traduction : Numancia Martínez Poggi     Source : http://venezuelanalysis.com/analysis/6006

Site : cercle bolivarien de Paris

 

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